La marche en avant de l’équipe de France de Lawn Bowls continue ! Qui aurait cru il y a à peine trois ans, lors de la création de la FFLB, que nos joueurs seraient aujourd’hui habitués des grands rendez-vous ?
Stéphane Fournier, sélectionneur national, et Patrick Duvarry, président de la fédération, n’ont jamais douté. Et tous les efforts, la confiance et le travail paient. Avant les Championnats du monde juniors à Newcastle en novembre et seniors en Australie en 2020, les Bleus vont participer aux prochains Championnats d’Europe à Guernesey. Au large de la Normandie, cette île britannique est un haut-lieu de la Lawn Bowls. Elle accueillera les meilleurs joueurs du continent du 20 au 28 septembre 2019. Des joueurs qui baignent dans ce sport depuis l’enfance, et qui peuvent s’entraîner chaque semaine… C’est très différent pour nos Français ! Ils n’ont découvert ce sport qu’en 2016 et ne s’entraînent que très rarement ensemble : il n’existe qu’un seul terrain homologué en France ! Malgré tout, l’ambition est au rendez-vous et les Bleus comptent bien grimper sur un podium.
Amaury Dumont, 23 ans, confirme cet appétit de victoire. « La phase de découverte est terminée, nous voulons désormais gagner. La fédération nous donne des moyens pour réussir, et nous pouvons aujourd’hui regarder nos adversaires les yeux dans les yeux. » L’espoir français sera accompagné à Guernesey de son compère Virgile Machado pour le double masculin. Le double féminin sera lui composé d’Olivia Four et de Cindy Royet, la figure de proue de l’équipe. Le groupe évoluera aussi en quadrette mixte.
« Nous sommes de plus en plus sérieux, poursuit Dumont. Le coach nous a imposé une préparation physique personnalisée. La Lawn Bowls est un sport exigeant, sur le plan physique comme mental. » Que La Marseillaise retentisse ou pas, l’équipe de France va acquérir de l’expérience en vue des prochains Mondiaux. Elle ressort grandie de chaque compétition et fière de représenter son pays. A Guernesey, elle débutera la compétition avec un crunch contre nos éternels rivaux anglais…Il ne nous reste qu’une seule chose à dire : « Allez les Bleus ! »
